Daimler, l'ex-cheval de Grand Prix de Jessica Michel Botton est mort au mois de février. Découvert chez son éleveur à Verden puis importé par le Haras de Hus, le bai débutait la compétition en France en 2007 sur les épreuves 5 ans du concours de Saint Martin de Crau ; avant même donc que Jessica Michel Botton ne rejoigne la région nantaise. Vice-Champion de France des 5 ans la même année derrière Noble Dream, Daimler réapparaissait ensuite à 8 ans, sur les épreuves Pro 3 puis Pro 2 ; un niveau sur lequel il connaissait le plus de succès. 4 ème du Saint Georges du CDI de Vierzon en 2010, 2 ème du Saint Georges et 3 ème de l'Inter I à Vidauban, Daimler permettait dans la foulée à Jessica Michel Botton d'être Championne de France Pro 2 en 2011 puis de faire retentir une marseillaise sur le Saint Georges du CDI de Vejer de la Frontera en février 2012 ; une saison qu'ils achevaient avec la 4 ème place du Critérium Espoir Grand Tour suivie d'un début sur le Grand Prix, à Saint Lo. 5 ème du Grand Prix du Grand National du Mans, vainqueur au Haras du Pin à 69.362%, la carrière sportive du sensible et délicat hongre s'achevait en 2013 après sa victoire dans l'Inter II à 69.184% puis sa seconde place dans le Grand Prix du Grand National d'Auvers à 68.021% : sa cavalière choisissait finalement de le préserver des difficultés de ce niveau. Il coulait depuis sa retraite haras de Hus. Daimler était issu de importante lignée de chevaux de Grand Prix comme Benetton Dream FRH étalon hanovrien de l'année 2024 (voir ICI ), Royal Dream monté par Emma Andersen Söderberg, Royal Dream (aussi !) montée par Sarah Waldsperger, Royal Chester associé à Alex Hardwick, Gambrinus avec lequel Peter Storr représentait le Royaume-Uni aux Championnats d'Europe en 2001 puis aux Jeux Mondiaux en 2002, Don William associé à Christoph Niemann, Mickael Klimke et Alexandra Hidien. Ce fils de Don Davidoff et Davignon était né en Allemagne, chez un des plus reconnus éleveurs germaniques : Axel Windeler. Naisseur et copropriétaire jusqu'à sa vente pour 550. 000€ de la Championne d'Allemagne des 3 ans l'année dernière Senorita la Bonita, de Don Martillo, Champion d'Allemagne à 4 ans et Champion du Monde des 5 ans en 2017, Axel Windeler faisait aussi naitre l'étalon Benetton Dream FRH, Bluebarry Dream le cheval de Grand Prix de Young-Shik Hwang ou encore Winterprinz Champion d'Allemagne des foals en 1994 avant d'être approuvé en 1997. Daimler avait 23 ans. crédit photo : coll privée Jessica Michel Botton

Toujours très relevé, le CDI de Hagen, organisé par la famille Kasselmann du 23 au 27 avril, verra deux couples tricolores s'y aligner : CDI 4* CDI 3*

Du 17 au 21 avril, le Grand National de dressage fera étape dans le Grand Est, à Ribeauvillé. 12 partants seront au rendez-vous sur le Grand Prix : Stéphanie Brieussel & Fellini du Soleil Caroline Godin & Querida de Hus Virginie Gauthier & Special Agent du Hans Pierre Volla & L'Express de Massa Marc Boblet & Jagger Evelyne Fleck & Domino de Merlieux Rachel Bastady & Quintesse Eva Pagnotta & Fantastic Filomena Arnaud Serre & Dollar Dream Annabel Delsert & Jackpot P Jean Charles Perrier & Archibald Haddock Patricia Coudurier & Quartet LH Après une première sortie sur une épreuve Pro 1A , c'est donc à Ribeauvillé qu'Arnaud Serre présentera pour la première fois Dollar Dream sur le Grand Prix. Âgé de 12 ans, ce hongre par Dream Boy né chez Charlotte Jessen était éduqué aux mouvements du Grand Prix au Danemark chez Soren Wind. Acquis par Jochen Arl, l'alezan était d'abord l'année dernière confié à l'espagnol Gonzalo Castillo .

Après une période de flottement sans entraineur depuis le départ de la hollandaise Francis Verbeek en raisons d'élections au sein de la Fédération, le dressage espagnol s'est trouvé un nouveau référent technique lui aussi venu des Pays-Bas : Rien van der Schaft. Déjà entraineur des Pays-Bas entre 2016 et mi 2018, de la Finlande entre 2019 et 2023, Rien van der Schaft ne sera pas resté longtemps sans fonctions.   S'il abandonnait l'entrainement de ses compatriotes quelques semaines avant les Jeux Mondiaux de Tryon, s'estimant davantage considéré comme chef d'équipe que comme entraîneur, Rien van der Schaft accompagnait les finlandais lors des Jeux Mondiaux de Herning et des Championnats d'Europe de Hagen et Riesenbeck.   Ancien membre de l'équipe hollandaise, Rien van der Schaft participait dans les années 80 aux Championnats d'Europe et aux Jeux Mondiaux.   Le néerlandais fit aussi travailler en France Claudia Chauchard et Bertrand Liegard. Représentée par Borja Carrascosa Martinez & Frizzantino FRH, Juan Antonio Jimenez Cobo & Euclides Mor et Claudio Castilla Ruiz & Hi-Rico do Sobral, l'Espagne prenait la 13 ème place des JO de Paris.

Il ne sera pas resté longtemps sans avoir la responsabilité d'une équipe nationale : ex-entraineur des Pays-Bas entre 2016 et mi 2018, Rien van der Schaft est désormais le nouvel entraîneur de l'équipe finlandaise. S'il abandonnait l'entrainement de ses compatriotes quelques semaines avant les Jeux Mondiaux de Tryon, s'estimant davantage considéré comme chef d'équipe que comme entraîneur, Rien van der Schaft accompagnera les finlandais au moins jusqu'aux Championnats d'Europe de Rotterdam. Parmi les cavaliers suédois susceptibles d'intégrer l'équipe nationale, on retrouve notamment Emma Kanerva, Henri Ruoste ou encore Terhi Stegars. Ancien membre de l'équipe hollandaise, Rien van der Schaft participait au cours de sa carrière aux Championnats d'Europe et aux Jeux Mondiaux. Le néerlandais suit également les cavaliers tricolores Claudia Chauchard et Bertrand Liegard. source : horses.nl

Devanto, le hongre de la suédoise Tinne Vilhelmson-Silfven a été vendu. Né chez Holger Wesselmann, ce fils de De Chirico passait tour à tour sous la selle de Maike Günthner, Peter Brenske, Hartwig Burfeind, Juliane Brunkhorst et Jochen Vetters qui le débutait sur le niveau Grand Prix en Allemagne en 2017. Il reprenait néanmoins la direction des écuries de Hartwig Burfeind et Juliane Brunkhorst et la cavalière le débutait en CDI à Nieuw en Sint Joosland en 2019. Commercialisé à  Antonia Ax:son Johnson en 2020, le hongre passait alors sous pavillon suédois comme relève de Tinne Vilhelmson-Silfven. L'expérimentée ex-cheffe de file du dressage suédois l'alignait sur leur premier international à Wellington en janvier 2021, là où le bai réalisait la majeure partie de sa carrière sportive jusqu'en 5*, Coupes des Nations et Coupes du Monde. Ils s'y imposaient d'ailleurs à plusieurs reprises. Membres de leur équipe nations à l'occasion des Coupes des Nations de Rotterdam en 2022 et 2023, Falsterbo en 2022 et 2024, ils concourraient pour la dernière fois en mars, en Floride où ils quittaient la piste après un 74.680% en reprise libre. Le Holsteiner de 16 ans est resté aux Etats-Unis, vendu comme maitre d'école à Tracey Kelley, une élève de la cavalière internationale canadienne  Lindsay Kellock. Tinne Vilhelmson-Silfven peut toujours compter sur l'étalon Kane âgé de 10 ans ou encore Hero que montait Emmelie Scholtens aux Championnats du Monde 5 et 6 ans. crédit photo : Susan J Stickle

Jusqu'à hier soir, 45 chevaux étaient présentés à la commercialisation lors de la vente de printemps du studbook Westphalien. Le Top Price revenait à  Belle Amour CN, une fille de Bonds et Franziskus de 4 ans, née chez  Christa Nagelschmidt-Terwort adjugée 115.000€ : elle est issue de la même arrière grand mère que Abegglen FH, monté aux JO de Paris par Victoria Max Theurer. Va Va Voum, âgé de 5 ans et également connu sous le nom de Viva La Vida puisqu'il était approuvé au Westphalien en 2022, changeait de main pour 110.000€. Enfin, Sternzauber trouvait acquéreur pour 100.000€ : il s'agit d'un fils de Sir Heinrich et Don Juan de Hus élevé par August Frerick et âgé de 5 ans. crédit photo : studbook Westphalien

Présenté sur le Grand Prix par la française basée au Luxembourg Justine Ludot, San Cloud's Lucky a été vendu. Né chez Helder Carvalho, comme Wellina 2 montée il y a une dizaine d'années en Allemagne par Raphaël Loison, San Cloud's Lucky est un fils de San Amour et Wolkenstein II qui faisait la majeure partie de sa carrière sportive avec Shereen Giese : elle le présentait en effet d'abord sur les épreuves Jeunes Chevaux en Allemagne, avec notamment une participation au Championnat des 5 ans 2018, et le lançait sur le Petit Tour en 2020. Il passait ensuite sous la selle de la finlandaise Terhi Stegars jusqu'à son départ des écuries Contern en mars 2023 (voir ICI ). La poursuite de la valorisation du hongre était alors confiée à la jeune française. Justine Ludot & San Cloud's Lucky commençaient leur bout de chemin à Cluny, en septembre 2023 avant de se lancer sur le Grand Prix en février 2024 au Mans. Vainqueurs du Grand Prix consolante du CDI 4* du Mans en juin dernier, ils réalisaient ensuite plusieurs résultats remarquables comme une 6 ème place dans le Grand Prix Spécial du CDI 4* de Stuttgart à 68.085% et une 9 ème place à 68.787% dans celui de Kronenberg deux semaines plus tard. Le hongre de 12 ans a désormais rejoint la France et les écuries de Camille Judet et Corentin Pottier : commercialisé à un de leurs partenaires étrangers, San Cloud's Lucky poursuivra sa carrière sportive avec l'un ou l'autre des cavaliers. Il vient donc enrichir, pour plusieurs années, leur piquet de chevaux de Grand Prix composé notamment de Gotilas du Feuillard, Herelja Higgins et Donaustern. crédit photo : coll privée Justine Ludot

Clap de fin pour la Finale Coupe du Monde de Bâle : sans fausse surprise, la britannique Charlotte Fry faisait hier soir flotter l' Union Jack sur les bords du Rhin pour la première fois depuis 2015 et la victoire de Charlotte Dujardin & Valegro. La France termine quant à elle 4 ème et 9 ème grâce aux performances de Corentin Pottier & Gotilas du Feuillard et Pauline Basquin & Sertorius de Rima. Retour sur cette soirée de dressage en Suisse. Archi favorite, Charlotte Fry a donc confirmé les attentes qui pesaient sur elle. Il lui aura tout de même fallu attendre, au moins sur le principe, les passages de Maxima Bella, DSP Quantaz et Gotilas du Feuillard pour savourer officiellement sa première victoire sur le circuit Indoor . Le spectaculaire étalon et la cavalière des écuries van Olst s'imposaient logiquement à 88.195 %. " Hier, Glammie était un peu intimidé par la piste, mais aujourd'hui, il connaissait son métier. Il adore avoir tous les regards braqués sur lui, et lorsque le public s'est joint à lui, il a semblé apprécier encore plus. C'est un travail d'équipe, avec tout le monde à la maison à Van Olst Horses et tous nos supporters. Tout s'est bien passé ce soir, c'est un sentiment vraiment spécial. " "Et à la fin, c'est Isabell Werth qui gagne". Combien de fois avons nous entendu ou écrit cette phrase ...sauf aujourd'hui ! Pour sa 26 ème participation, la cavalière de Rheinberg et le hongre de 15 ans sont seconds à 84.365 %, devant Isabel Freese & Total Hope Old 3 èmes à 81.850 %. "Quantaz a vraiment progressé depuis hier, donc je suis ravie. Il était plus ouvert aujourd'hui ; nous avons eu un bon tour de piaffer et de passage. À la fin, le public a participé ; c'est formidable de sentir le public si impliqué dans la compétition " confiait l'allemande tandis qu'Isabel Freese analysait " Aujourd'hui, tout s'est bien passé. Il était léger à monter, j'ai vraiment apprécié. Il était à 100 % avec moi et m'a donné des sensations incroyables. C'est ce pour quoi nous travaillons chaque jour. J'espérais un top 5, mais là, c'est tout simplement incroyable ." Au delà du podium, la performance du week-end revient surtout à Corentin Pottier et Gotilas du Feuillard, dont le 74.283% était souligné par la presse française évidemment mais aussi et surtout danoise et néerlandaise ; c'est dire s'ils séduisaient bien au delà de nos frontières. Hier soir sur la reprise libre, ils se transcendaient à nouveau, obtenant un 80.415 % et une jolie moisson de 8 dans les temps, la pirouette à droite, les entrée et sortie. A 4 mois et demi des Championnats d'Europe de Crozet, alors que Corentin Pottier a annoncé sa volonté de se tirer de l'équipe de France et de toute compétition par équipe, que la saison sportive publiée ces derniers jours mentionne des critères relevés à 73% pour intégrer le Groupe 1 (voir ICI ), pas sûr que le dressage français puisse vraiment se passer de ce couple pour ambitionner de bien figurer cet été dans l'Ain. Rappelons en effet, qu'aux Championnats d'Europe et du Monde, le classement par équipe est déterminé grâce aux résultats du Grand Prix et non du Grand Prix Spécial comme aux JO ... Le couple de Pamfou Dressage signe d'ailleurs la meilleure performance français en Finale de Coupe du Monde depuis 1996 et la seconde place de Margit Otto Crépin & Lucky Lord à Göteborg, à l'époque à 77.69% . “Quand on est quatrième d’une finale de la Coupe du monde, on se dit qu'on aurait aussi pu être troisième… Mais, honnêtement, si on m’avait dit avant de venir que le résultats serait une double quatrième place, j'aurais tout de suite signé des deux mains, des deux pieds, avec mon nez, tout. Je ne vais pas dire que c’était inespéré, parce que je pense qu'on mérite cette place aujourd'hui, mais c’est au-delà de toute attente. C'est incroyable ! Je n'ai pas de quoi être triste ou en colère. Il y a une petite faute dans le premier allongement au galop, le premier piaffer n'est pas parfaitement enclenché, à un moment je suis un peu en avance sur la musique… C’est plus qu’une belle finale pour nous.” confiait le futur papa au service presse de la FFE. Ouvreur du clan tricolore, Pauline Basquin & Sertorius de Rima sont 9 èmes à 77.055 % avec des notes techniques allant de 69.250% à 74.500%. Les numéros 1 français commettaient hier soir quelques fautes, dans leurs deux lignes de changements de pied au temps notamment. Très expressif au passage, le hongre de 15 ans montrait aussi des pirouettes au piaffer perfectibles et quelques tensions avant le départ au galop ; une prestation à l'harmonie un peu moindre que celle qu'ils montraient déjà sur bien des concours précédents. " “Cette reprise n'était pas facile. Le contact était délicat dès la détente, donc forcément en piste, ce n'est pas évident. J'ai essayé de gérer comme j'ai pu. Ce n'est pas notre meilleure Libre. On va se remettre en question, continuer de travailler et d'avancer. Les axes de progression vont être sur le piaffer notamment. C'est un peu frustrant car à la maison, il piaffe de mieux en mieux, mais je n’arrive pas à l’obtenir en piste pour l’instant. Je pense qu'il faut qu'il prenne confiance en lui dans les mouvements rassemblés. Je sens qu'il les appréhende car ce ne sont pas les plus simples pour lui, mais il ne faut pas se focaliser uniquement dessus, il a plein d'autres qualités. Sur cette finale, il s’est sinon bien comporté, l’ambiance est assez particulière et la piste est petite. Les grands espaces lui conviennent mieux, nous verrons ce que cela donne lors des prochains concours, s’il sort de nouveau un peu de sa coquille.” expliquait quant à elle la bretonne. “Nous avions deux Français en lice, ce qui est très positif, et ils ont montré de belles prestations. Après nous sommes déçus pour Corentin, qui sans ses deux petites fautes, aurait peut-être pu terminer troisième et cela aurait été sympa. Il a souhaité courir cette finale et a bien fait d’aller chercher les points qualificatifs nécessaires. Cette finale est une juste récompense de ses efforts. Pauline, avec moins de fautes, aurait pu remonter un peu, mais pas à ses places habituelles. Nous savons que son cheval n’est pas le plus à l’aise en indoor. Nous avons fait le choix de participer au circuit sur 4 étapes relevés uniquement, et d’aller en finale si elle était qualifiée, ce qui a été le cas. Maintenant, elle va se consacrer à nouveau à l'équipe de France comme elle le fait depuis 2 ans et participer à maintenir l'équipe à un niveau important. Tout le monde va retourner en extérieur et la suite va se mettre tranquillement en place.” concluait Jean Morel. Résultats complets ICI crédits photos : FEI/Stephan Lafrentz (Corentin Pottier) - FFE/Morgan Froment (Pauline Basquin)

Pauline Basquin & Sertorius de Rima en ont fini avec la première Finale Coupe du Monde de leur carrière : ouvreur du clan tricolore, le couple du Cadre noir quittait la piste il y a quelques minutes crédité d'un 77.055 % et des notes techniques allant de 69.250% à 74.500%. Les numéros 1 français commettaient ce soir quelques fautes, dans leurs deux lignes de changements de pied au temps notamment. Très expressif au passage, le hongre de 15 ans montrait aussi des pirouettes au piaffer perfectibles et quelques tensions avant le départ au galop ; une prestation à l'harmonie un peu moindre que celle qu'ils montraient déjà sur bien des concours précédents. A venir à 22h25 : Corentin Pottier & Gotilas du Feuillard. Résultats en live ICI crédit photo : FFE/PSV

A suivre en live ce soir à partir de 19h30 : la reprise libre de la Finale Coupe du Monde de Bâle, avec : 20h40 : Pauline Basquin & Sertorius de Rima 21h55 : Charlotte Fry & Glamourdale 22h05 : Sandra Sysojeva & Maxima Bella 22h15 : Isabell Werth & DSP Quantaz 22h25 : Corentin Pottier & Gotilas du Feuillard Liste de départ complète ICI Live (payant) ICI

Vainqueur hier avec Wendy de Fontaine (voir ICI ), Isabell Werth faisait ce matin un peu moins office de favorite, cette fois avec D'Avie FRH, le fils de Don Juan de Hus, propriété de Thomas et Lisa Muller. Coté français, ce sont Justine Ludot & San Cloud's Lucky qui étaient au départ ; une présence tricolore relativement rare sur ce concours puisque, abstraction faite de Pauline Basquin & Sertorius de Rima présents sur la Coupe du Monde en 2023, le dernier couple français engagé sur ce 4* datait de 2017 avec Marie Emilie Bretenoux & Quartz of Jazz. La numéro 1 mondiale trouvait ce matin plus forte qu'elle puisqu'elle devait s'incliner face à sa compatriote Katharina Hemmer et son Denoix PCH : le couple, réserviste de l'équipe d'Allemagne pour les Jeux Olypiques de Paris, remportait en effet le Grand Prix du CDI 4* de Stuttgart grâce à un 73.478%, devançant donc la cavalière de Rheinberg et l'étalon de 12 ans, seconds à 72.304% et Bianca Nowag-Aulenbrock & Queolito à 69.978 %. Justine Ludot & San Cloud's Lucky sont 10 èmes : en voilà deux qui n'ont pas du chômer ces derniers mois ! Parfois délicat par le passé, le hongre par San Amour de 11 ans affichait aujourd'hui une belle harmonie avec sa cavalière qui ne manquait pas d'être soulignée par les commentateurs germaniques également enthousiastes devant leur premier travail passage/piaffer. Un peu distrait dans l'arrêt d'entrée et tendu au début de son pas rassemblé, le bai commettait une petite faute à la fin de sa ligne de changements de pied au temps et se désunissait dans sa pirouette à gauche ; quelques fautes donc mais des progrès manifestes pour ce couple, affichés qui plus est sur un concours qu'on ne peut pas vraiment qualifier de confidentiel ... Voilà un 66.630 %, certes moindre que les notes qu'ils obtenaient sur le CDI 3* de Crozet, qui a tout de même de quoi leur donner bien des espoirs pour 2025. Résultats complets ICI