Quel bilan pour la réunion de la FEI du 1er octobre quant à l'avenir du dressage ?

La très attendue réunion des parties prenantes du dressage s'est tenue hier au siège de la FEI à Lausanne. Étaient présents : des représentants de l'International Dressage Rider's Club (IDRC), de l'International Dressage Officials Club (IDOC), de l'International Dressage Trainer's Club (IDTC) et des organisateurs de dressage. Étaient également sur place : les présidents de la Fédération équestre européenne (EEF) et de la Confédération équestre panaméricaine (PAEC), le vice-président de la FEI et le président du comité technique para-équestre de la FEI. Enfin, le commissaire général de dressage de la FEI, les représentants du comité de dressage de la FEI et les membres des comités des athlètes, du para-dressage et des vétérinaires de la FEI ont également contribué aux discussions.

Au terme de cette journée, Sabrina Ibanez, la secrétaire générale de la FEI indiquait : " notre objectif est d'être alignés et d'avancer dans la même direction. Nous avons clairement défini ce que nous voulons voir comme sport et la prochaine étape consiste, pour toutes les parties, à évaluer comment nous pouvons adapter nos pratiques et nos approches pour garantir que ces normes soient respectées. Cet effort n'est pas la responsabilité d'un groupe en particulier ; c'est une mission collective pour toute la communauté du dressage et nous sommes impatients de nous engager avec la communauté au sens large, en particulier nos fédérations nationales " ; des propos complétés par ceux de Ronan Murphy, le directeur du dressage " l’établissement d’une vision unifiée est la première étape essentielle pour favoriser un objectif commun. Une fois cette base en place, nous pouvons désormais nous concentrer sur le rétablissement de la confiance du public dans le sport. Notre objectif est d’être alignés et d’avancer dans la même direction. Nous avons clairement défini ce que nous voulons voir en tant que sport et la prochaine étape consiste pour toutes les parties à évaluer comment nous pouvons adapter nos pratiques et nos approches pour garantir le respect de ces normes. Cet effort n’est pas la responsabilité d’un seul groupe ; c'est une mission collective pour l'ensemble de la communauté du dressage et nous sommes impatients de nous engager avec la communauté au sens large, en particulier nos fédérations nationales".

Ont notamment été abordés lors de cette réunion les points suivants :

• la possibilité de l'enregistrement obligatoire des entraineurs, ainsi qu'une éventuelle certification, visant à garantir la responsabilité et la normalisation au sein de la discipline. Le groupe s’est également engagé à définir des méthodes de formation éthiques, en mettant l’accent sur l’amélioration de la transparence et la mise en avant des bonnes pratiques. Les participants ont aussi identifié la nécessité d’un plan de communication plus complet pour mieux informer et mobiliser le grand public et les parties prenantes.

  
  

• les parties prenantes ont exprimé leur soutien à une approche réfléchie de la révision des règlements, en privilégiant une évaluation stratégique complète basée sur les recherches disponibles, pour garantir que tous les changements soient durables et bénéfiques pour le sport à long terme.

• les participants ont soutenu la stratégie pour le bien-être des équidés et les actions identifiées dans le cadre du plan d’action global de la FEI.

  
  

• les discussions ont mis l’accent sur l’importance de la responsabilité collective et de la collaboration au sein de la communauté du dressage. Les participants ont salué l’opportunité d’un dialogue continu et régulier et ont exprimé leur volonté de prendre part à des groupes de travail sur des sujets clés.

  
  

Des informations actualisées seront fournies lors de la session consacrée à la stratégie de la FEI en matière de bien-être équin à l'occasion de l’Assemblée générale de la FEI le 12 novembre. D’autres discussions auront lieu au Forum sportif de la FEI en avril 2025.

crédit photo : FEI