Jessica Michel Botton : Paris 2024 est un projet très motivant
Presque 3 ans et demi après avoir quitté les carrés, Jessica Michel Botton & Dorian Grey de Hus faisaient ce week-end au Mans leur retour à la compétition pour leur première épreuve Pro 1 Grand Prix ; les prémices d'une saison 2023 qui devrait donc les voir débuter le Grand Prix.
La cavalière du Haras de Hus revenait ainsi pour Dressprod sur sa performance du week-end où ils obtenaient plus de 71 % : « la veille, le jour de la familiarisation, Dorian était vraiment très inquiet par l'environnement car le manège du Mans est assez regardant avec les gens autour de la piste ou qui circulent dans les allées et les escaliers, surtout pour un cheval sans expérience en Indoor. Il était donc assez ému. Samedi, le jour de l'épreuve, j'ai privilégié une détente assez courte car le but n'était pas répéter la reprise mais plutôt qu'il garde un bon souvenir de son retour à la compétition. Il était beaucoup plus calme même si je craignais un peu le petit côté en C derrière les juges, où il y a pas mal de passage, et les changements de lumière au sol de fin de journée car il peut encore lui venir à l'idée de sauter par dessus. Pour une première, après 3 ans et demi d'absence, n'avoir jamais présenté ces mouvements en épreuve et moi qui n'ai plus monté à ce niveau depuis 2018, j'estime que c'était très bien et mieux que ce à quoi je m'attendais car je craignais qu'il soit très chaud et qu'il n'arrive pas à se contrôler, à faire confiance. J'ai encore été scotchée par le cœur et la générosité de ce cheval. Il y avait certes des imperfections, des choses qui n'étaient pas à 100% comme je l'aurais souhaité, comme une petite foulée de galop dans le doubler d'entrée en arrivant sur le petit côté ou des changements de pied qui pourraient être davantage vers l'avant. Je pense néanmoins que l'impression générale était très bonne et que le contrat est rempli même si je dois avouer que j'avais quelques appréhensions car je voulais bien faire : Dorian n'est pas comme Riwera qui, elle, était en concours comme à la maison. Je suis donc soulagée car c'était une bonne expérience. Je suis évidemment reconnaissante au Haras de Hus et à Monsieur Marie de me permettre de le conserver et d'avoir ensemble cet objectif vers le JO de Paris 2024. C'est un projet ambitieux où rien n'est certain mais c'est aussi très motivant pour toutes les personnes qui travaillent avec et autour de nous ».
A 18 mois des JO de Paris 2024, l'objectif du couple est donc tout tracé ; une perspective pour laquelle ils bénéficient du soutien de leurs inconditionnels qui ne manquent déjà pas de leur exprimer leurs encouragements, une dynamique qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de 2012.
crédit photo : Les Garennes