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Ariane Pourtavaf : le développement du dressage en France est absolument extraordinaire

Discrètement aux côtés de Hans Heinrich Meyer zu Strohen qu'elle seconde lorsqu'il entraîne des cavaliers tricolores, en charge de la clientèle française, Ariane Pourtavaf est une figure du studbook hanovrien bien connue dans l'Hexagone. En pleine préparation de la prochaine approbation des étalons et des Championnats du Monde Jeunes Chevaux, Dressprod est parti à la rencontre de celle grâce à qui, professionnels comme amateurs trouvent leur bonheur.

à gauche Ariane Pourtavaf, au centre Jessica Michel-Botton, à droite Hans Heinrich Meyer zu Strohen



Comment le studbook hanovrien s'est-il adapté à la pandémie de Covid 19 ?


Comme tout le monde, le studbook hanvorien vit au rythme du masque et des gestes barrières. La clientèle reste présente et continue de nous faire confiance même si les ventes ne sont plus publiques et organisées en ligne ou par téléphone. Nous travaillons avec certains clients depuis de nombreuses années, nous connaissons parfaitement les chevaux que nous vendons, nous savons donc les conseiller et ils le savent. De ce point de vue là, l'épidémie n'a rien changé : même si effectivement les ventes en ligne se sont développées, les clients peuvent évidemment toujours venir essayer les chevaux les jours qui précèdent les enchères.


En quoi le studbook hanovrien se distingue-t-il aujourd'hui des autres studbooks germaniques ?


Je pense que l'hanovrien est le studbook le plus sévère, notamment pour l'agrément des juments. Nous y accordons une importante particulière : nous refusons par exemple les reproductrices qui auraient dans leurs origines, même lointaines, du cheval de trait. Pour le reste, il faut bien reconnaître que tous les studbooks germaniques utilisent maintenant les mêmes chefs de race, mais traditionnellement, les ventes aux enchères sont plus encrées dans l'histoire du cheval hanovrien. Nous accordons évidemment aussi une importance primordiale au service du client.


L'hanovrien est depuis longtemps bien implanté en France. Quel regard portez-vous sur le développement du dressage en France et sur l'influence du studbook ?


Le développement du dressage en France est absolument extraordinaire. Nous venons à la Grande Semaine de Saumur chaque année depuis 17 ans. Cette année, nous n'avons cependant pas pu venir à Fontainebleau. Si je compare, la qualité des chevaux a énormément évolué, comme la qualité de la présentation des cavaliers. Au niveau Grand Prix et international, la France peut aujourd'hui compter sur beaucoup plus de cavaliers qu'à l'époque. Il y a aussi beaucoup plus d'éleveurs qui sont intéressés par la discipline alors qu'avant ce n'était pas vraiment le cas. Nous avons d'ailleurs organisé il y a quelques semaines une première vente en ligne de poulains nés en France et nous souhaitons le renouveler si les éleveurs français en ont envie.


La prochaine approbation des étalons aura lieu du 20 au 24 octobre. En quoi avez-vous adapté l’événement aux mesures sanitaires ?


L'agrément des étalons aura lieu comme d'habitude. Par contre, les conditions d'accueil du public ont cette année évidemment changé car nous n'avons le droit de recevoir que 500 personnes dans notre stadium, contre 3000 normalement. Nous avons donc divisé l’approbation, avec les chevaux de dressage et les chevaux d'obstacles sur des journées distinctes, afin de pouvoir accueillir au total 1000 personnes. Habituellement, 3000 c'est déjà un peu juste. Nous savons donc que nous n'allons pas pouvoir satisfaire toute la demande. Le téléphone ne cesse de sonner pour solliciter des places mais il n'y en aura malheureusement pas pour tout le monde.


L'évolution de la situation en Allemagne peut-elle faire craindre une annulation de dernière minute des Championnats du Monde Jeunes Chevaux ?


Pour le moment, nous ne pensons pas que les Championnats du Monde seront annulés. Évidemment il faut surveiller l'évolution de la situation mais rien ne semble dire que nous puissions en arriver là. En Allemagne, les sélections se poursuivent. Concernant les conditions d'accueil des spectateurs pour l'événement, nous serons probablement toujours à 500 personnes par jour, nous espérons peut-être 750. Normalement ce sera bien ouvert au public même si la billetterie n'a pas encore été ouverte.


crédit photo : coll privée Jessica Michel Botton

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